Pourquoi j'ai peur.
- Par Mary Leviandier
- Le 03/11/2016
- Dans Lifestyle
J'ai besoin de respirer aujourd'hui, je me sens oppressée. J'ai fait le tri dans les affaires. Je n'aime pas novembre, il faut commencer à se couvrir mais pas trop. Viendra la fin du mois, on fêtera l'anniversaire de Stella-Rose, on partira le temps d'un week-end pour respirer, j'ai hâte.
Il y a un an tout basculait. Je ne serai plus jamais la même (ça c'est sûr).
Depuis, tout n'est pas toujours facile. On a beau dire qu'on ne se prendra plus la tête pour des bêtises, le coeur décide autrement, parce que je suis comme ça, une incorrigible impulsive.
Je ne suis pas toujours très gaie ces derniers temps, je souris mais le cœur ne suit pas. La saison, les jours qui raccourcissent et ce contrôle médical dont la date ne cesse d'être repoussé me stresse aussi.
J'ai beau l'écrire, ça ne s'en va pas. j'ai peur.
C'est comme si on jouait à cache-cache dans mon corps. Comme si d'un moment à l'autre il allait ressortir .
ça peut paraitre bête mais c'est comme ça. J'aimerais hiberner quelques jours, me cacher et me lover sous un plaid bien chaud et me fondre dans mon canapé imitant la " couch potatoe ".
Voilà... c'était il y a un an. Mes jambes devenaient cotons, mon corps s'effondrait. On n'oublie pas mais on profite de vivre un peu, beaucoup et parfois passionnément. Jamais trop, mais pas assez.
On ne voit plus le verre à moitié vide mais le verre à moitié plein. On continue encore à se prendre la tête et puis on se rappelle un peu, mais on est humain et le naturel revient parfois au galop. On peste un instant, et puis on aperçoit la petite fleur au milieu des épines.
Alors, on attend patiemment, on respire un bon coup et on ne se triture pas l'esprit.
On écrit sur le clavier que la vie est belle... et on respire un bon coup.