Je vais bien... merci!
- Par Mary Leviandier
- Le 19/05/2016
- Dans Lifestyle
Mercredi, 16 heures, j'attends... Je ne sais pas ce que j'attends mais j'ai le moral dans les chaussettes. Je me suis réveillée triste ce matin et rien n'arrive à me faire sourire. Les larmes ne coulent plus. Je prends un crayon, ça me change du clavier et j'écris. Une fois de plus, je rumine sur le papier de mon joli carnet commencé au mois de novembre la bêtise humaine, le connard qui m'a parlé du cancer des organes génitaux, l'indiffèrence, le chantage et la méchanceté.
Mais je vais bien. Merci!
Malgré la forteresse que je me suis construite tout autour de moi, je reste fragile. Alors je marche des heures, mon Fitbit Flex© au bras enregistre des records chaque jour. Hier, j'ai marché 16 kilomètres à travers le sable fin de la plage et les rues.
Vendredi, Elijah et moi ferons l'école buissonnière, pendant que Stella Rose sera en voyage de classe en Angleterre à Canterbury j'ai besoin de passer du temps avec elle. Nous marcherons aussi et nous profiterons de la journée qui sera (normalement) ensoleillée. On trainera sur la plage de Malo Les Bains, au milieu des décors du prochain film de Christopher Nolan.
Les deux prochaines semaines vont être difficiles et j'aimerais tant faire un saut dans le temps et me retrouver à la mi-juin. J'aimerais tant aussi me réveiller et découvrir que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve. Alors je me répète et je répète aux autres que "je garde le cap" car j'essaie de me convaincre aussi. J'ai préparé une pile de livres à lire où à relire pendant ma convalescence dont l'excellente Trilogie Sublutetia d'Eric Senabre.
Il y a des jours sans, et ce mercredi en était un. Il pleuvait et je n'avais envie de voir personne. Finalement, ma copine Caro est passée dans la soirée et ça m'a fait plaisir et puis j'ai reçu un petit coup de fil qui m'a fait chaud au coeur aussi.... il suffit parfois de petites choses.
J'étais fatiguée mais j'avais besoin d'écrire, comme toujours cela reste ma meilleure thérapie.
Mais aujourd'hui est un autre jour.
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